Bubblies

www.bubblies.net

 

Créé par Jean Louis Puyo à Toulouse fin 1991 au plus fort de la vague grunge, le plus innovant des groupes de la scène indie-rock française a fêté ses 20 ans et signe un retour en fanfare en studio et sur scène.


Il aura fallu 3 ans avant que le groupe donne son premier concert (!) dans un petit bar punk toulousain !
C’est un carton scénique et un succès public immédiat. Le groupe est rapidement repéré et signé par l’un des producteurs les plus barrés de l’époque, Lucas Trouble dit « Le Kaiser ». Avec lui les Bubblies enregistrent en 1995, leur premier EP « Electric Legoland »,
puis en 1996, leur premier véritable album, « Orange ». S’ensuivent en 1997, d’énormes scènes en France et en Espagne, et une tournée européenne aux côtés de Half Japanese.

 

Les derniers concerts de 1998, en France, aux côtés de Dolly et des Little Rabbits, voient le groupe trouver son line-up définitif et sa patte sonique unique, avec l’intégration de Carine aux claviers. Ils sont enfin prêts à creuser jusqu’au bout la veine d’un son nouveau, puisant ses racines dans l’indie-rock américaine des Pixies et de Pavement, avec cette « Bubblies Touch » libre et ludique, terriblement intense, qui n’appartient qu’à eux. Les Bubblies autoproduisent un nouvel album, qui sortira en 1999, enregistré par le producteur Toulousain Triboulet, dans son studio de la Trappe ! Avec déjà de nombreux featurings (Sweet Apple Pie, Eric le Chien Fou…).

 

Spécialement réussi, « Smurf in USA » reçoit les éloges de la profession et l’adhésion du public et voit le groupe s’engager avec un nouveau manager, qui les fait entrer dans la Cascade Team aux côtés de Dionysos, Dolly et Uncommonmenfrommars et, enfin (?), dans le grand monde des majors. En 2000, c’est la signature chez Trema et la préparation d’un troisième album.

 

Il sera enregistré à New-York, sous la houlette de Nick Sansano, producteur des mythiques « Daydream Nation » et « Goo » de Sonic Youth et de trois albums de Public Enemy. Il est également connu pour son énorme travail pour quelques chefs de file de la scène musicale française, comme Noir Désir, Zebda ou No One Is Innocent. Il sera épaulé par Cyrille Taillandier avec qui le groupe continuera aussi à collaborer.

 

Précédé du single « Papier Mâché » qui squatte immédiatement les ondes du Mouv’, l’album, plaisamment intitulé « No Brain No Headache » (pas de cerveau, pas de migraines…), sort en septembre 2001, entre les attentats du World Trade Center et l’explosion de l’usine AZF !!! Plus de 10 000 copies s’en écoulent avant que le groupe, en désaccord avec la stratégie de Trema, n’envoie une lettre de rupture à son label et ne décide de voler, de nouveau, de ses propres ailes !
Une collaboration avec le producteur Dan Presley fait naître en 2002 un nouvel EP : « Oscar ». Surtout, le groupe prend à nouveau son temps pour préparer une première mondiale : un album sur clé USB !

 

« Bubblegum Explosion », c’est son titre, se fait remarquer à sa sortie en 2006 par son percutant single « La Mouche » pour ses sonorités punk-cool entre Weezer et les Buzzcocks et par le mix toujours aussi efficace de Nick Sansano.

 

D’excellents featurings complètent le tableau, comme celui de Manu (Dolly) et Stephan (Dionysos), mais aussi un packaging inédit : pas de CD, pas de vinyle, l’album est entièrement contenu dans une clé USB en forme de gélule ! Le public et les medias spécialisés dans la musique et le … marketing, saluent l’œuvre ! Ce qui n’empêche
pas le groupe, moins enfermé que jamais dans un quelconque carcan, de tout envoyer balader une nouvelle fois, et de partir s’aérer au Maroc !

 

Le séjour, qui devait durer trois mois, durera finalement deux ans (!), renouvelant l’inspiration en perpétuelle ébullition des Bubblies et y insufflant de subtiles touches orientalisantes. A son retour en France fin 2009, le groupe décide de publier sur son site bubblies.net un nouveau contenu par mois (archives, vidéos lives, chansons inédites…).

 

Certains des nouveaux titres sont mixés par Cyrille Taillandier, avec qui la collaboration se construit grâce aux outils numériques harmonisés, de chaque coté de l’atlantique. Ils sont accompagnés d’une nouvelle carte USB collector et de magistraux vidéo-clips. « Funky Care » est tourné à New-York fin 2009 et «Moi» est tourné au Maroc en 2010, entre Casablanca et Mirleft. Les clips d’autres titres sont bricolés à partir de documents vidéo vintages (l’ironique « Non », la surprenante « Christmas Song »…)